Ne jamais préjuger de la difficulté d’une chose…

Ne jamais préjuger de la difficulté d’une chose…

Tout est une question de posture, de perspective et de champ de vision

Ce matin en sortant du métro Cours Saint-Emilion, j’arrive devant les escalators et je me rends compte qu’ils ne fonctionnent pas… une fois de plus. Instinctivement je me dis à ce moment-là « purée j’aurais dû prendre l’autre sortie je vais avoir trop mal aux cuisses quand je vais monter ces marches. » C’est donc la mort dans l’âme que j’entreprends mon ascension lorsque subitement je me rappelle que je dois envoyer un message à quelqu’un. Je grimpe donc les marches en écrivant mon message et lorsque je lève les yeux de mon téléphone je me rends compte que je suis sortie de la bouche de métro et que je suis à mi-chemin entre le métro et le lieu où je me rendais. Je me rends compte non sans surprise et amusement que « distraite » par l’envoi de mon message j’ai réussi l’ascension de l’escalator en panne sans m’arrêter, sans être essoufflé et surtout sans avoir ressenti aucune douleur dans les jambes… Sachant que quelques jours auparavant je me suis retrouvée dans la même situation et je peux vous dire que la montée des marches s’est faite après 2 pauses, en pestant et en ressentant tout particulièrement les muscles de mes cuisses qui se contractaient… Vous voyez où je veux en venir ? Même situation, même nombre de marches et pourtant deux performances diamétralement opposées.

Qu’est ce qui a fait la différence ? Le texto ! Et ça, ça change tout !

Mark Twain écrivain et humoriste américain a dit : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » ! Il est vrai que je ne suis pas une grande sportive mais en regardant ses marches je suis partie automatiquement sur le postulat que je ne pouvais les gravir que dans la douleur. Mais du moment où je n’étais plus focalisé sur cette douleur, j’ai grimpé ces marches très facilement et sans même m’en rendre compte ! Si d’entrée de jeu vous pensez que c’est difficile, que c’est impossible, que vous n’allez pas y arriver, que c’est trop compliqué, que ce n’est pas simple à mettre en place, que ça va prendre trop de temps il y a effectivement de grandes chances que ce soit le cas.  Je ne dis pas qu’il ne faut pas analyser les situations et les évaluer, je dis qu’il faut les analyser avec lucidité certes mais aussi avec confiance.

Tout est une question de posture, de perspective et de champ de vision.

1. La posture

Parfois lorsque je me trouve dans une situation qui peut paraître compliquée voire inextricable (apparemment sauf quand il s’agit de grimper des marches MDR)  j’aime bien m’isoler quelques minutes, invoquer à l’aide mon joker le Saint-Esprit, respirer un bon coup et dire « ça va le faire ». Et vous savez quoi ? «  Ca le fait ! ». Ce n’est pas une formule magique mais notre attitude face au challenge est déterminante dans notre capacité à relever le défi.

2. La perspective et le champ de vision

Il y a quelques temps au cours d’une prière avec quelques frères j’ai reçu du Seigneur la vision d’une montagne. Cette montagne se tenait devant de moi et instinctivement je me demandais comment est-ce que j’allais gravir cette montagne. J’ai compris que cette montagne représentait  la difficulté en face de moi. Et plus je fixais la montagne plus la montagne s’élevait, elle s’allongeait et là je commençais à paniquer en me disant  que je n’allais jamais réussir à la gravir puisqu'elle ne faisait que s’allonger. Et je disais au seigneur mais que signifie tout cela? Et le seigneur de me dire ne fixe plus la montagne mais regarde autour de la montagne. Et quelle ne fut ma surprise en découvrant qu’en fait en s’allongeant la montagne était devenue semblable à un poteau et qu’aussi longue soit elle ce n’était qu’un poteau au final et que je n’avais pas besoin de la gravir mais juste de la contourner!!!!! Et là mon esprit c est éclairé. Lorsque nous fixons nos yeux sur la difficulté cette dernière nous parait insurmontable et le diable sait user de subterfuges,  d'illusions d’optique je dirais même pour nous faire croire que la montagne est géante et infranchissable. Mais si nous fixons les yeux sur DIEU c’est à dire si nous regardons plus bas, le sol, on se rend aisément compte que au pied de la « montagne », le chemin est dégagé et qu’en fait cette montagne n'est qu'un piquet !

A tous ceux et celles qui vivent des temps troubles, qui doivent relever des défis,  je veux donner cette parole sûre, cette montagne n'est qu'un piquet.

David Ryk

Précédent
Précédent

Laissons nous porter par la grâce

Suivant
Suivant

Le discernement, c’est le mouvement