Le confort c’est bien mais l’inconfort c’est mieux
Le confort c’est bien, mais l’inconfort nous tire vers le haut
Ce week-end une connaissance (lol elle se reconnaîtra) m’a partagé un reportage sur le parcours du chanteur Dadju. On y évoquait ses difficultés, le fait que quand il était jeune, avec sa mère et ses frères ils avaient été jetés à la rue par les huissiers parce que sa maman n’arrivait plus à payer le loyer. Il a dit une phrase qui m’a interpellé : « C’est parce que je ne veux plus retourner dans cette situation que je travaille comme ça ! ».
C’est donc toutes ces galères vécues avec sa famille qui lui ont permis de se forger un caractère de travailleur. Comme quoi, nos souffrances, nos épreuves peuvent être fécondes et produire des fruits excellents.
Et si nous changions notre regard sur l’épreuve, la difficulté, la maladie, la souffrance ? Dans toutes ces choses qui créent en nous beaucoup de peines et d’inconfort il y a la promesse de grâces abondantes.
On peut vivre l’épreuve de manière passive, ou en se lamentant, ou en se plaignant, ou en abandonnant, ou en étant découragé… Ou alors on peut la vivre en cherchant comment elle nous rapproche de Dieu, comment elle nous transforme, comment elle nous ouvre de nouvelles opportunités, comment elle nous fait découvrir des choses sur nous même, comment elle forge notre caractère.
Entendons-nous bien, ce n’est pas chose facile. Lorsque nous sommes au plus bas notre capacité à voir au-delà de la souffrance du moment présent est assez limitée. Mais nous pouvons nous exercer à voir au-delà de la douleur, de l’inconfort, de la difficulté ; exercer notre regard à fixer l’horizon plutôt que les environs. Un peu comme le roi David qui débarque dans le camp d’Israël et demande « que donnera t’on à celui qui vaincra Goliath le philistin ». Gros LOL ! Le mec s’intéressait plus à la récompense qu’au combat qu’il allait devoir mener contre Goliath ! C’est cela regarder l’horizon plutôt que les environs !
Si le confort a quelque chose de rassurant, force est de constater que l’inconfort (la maladie, l’épreuve, la difficulté etc…) nous tire vers le haut ! Je ne dis pas qu’il nous faut mépriser le confort et rechercher l’inconfort. Non ! Ce que je dis c’est que nous pouvons tirer parti de cet inconfort et qu’il ne faut pas s’en priver. C’est parfois un passage obligé vers un plus grand confort, une plus grande bénédiction. Comme dit l’adage, il n’y a pas de Pâques sans Golgotha !
Et puis Dieu ne nous a jamais promis que la vie serait un long fleuve tranquille ! A l’heure où il passait de ce monde à son père Jésus a dit : « Et moi, je suis avec vous, tous les jours, jusqu’à la fin des temps ». Alors dans le confort comme dans l’inconfort Dieu est là, il est cette présence rassurante qui nous aide à affronter le quotidien !
Bon début de semaine à ceux qui sont confortablement installés, (bénissez Dieu pour cette grâce) et à ceux qui sont dans l’inconfort, (il y a quelque chose à apprendre pour goûter à une grâce plus grande) !
Tu adhères à ce message ? Clique sur j'aime , laisse-nous un commentaire et surtout partage !
David RYK